IntoTheCinema

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Lundi 10 octobre 2011 à 19:15

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Réalisé par Rémi Bezançon
Année de production : 2008
Avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Grondin, Pio Marmaï,...
Résumé :

Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.
Avis :

Ce film m'a beaucoup ému. Autant parce que Rémi Bezançon nous décrit l'histoire de cette famille avec grâce et sensibilité mais aussi parce que cette famille c'est la nôtre : des ados rebelles, des parents démunis… Tout pour refléter une vérité absolue.
Ce que j'ai principalement aimé, c'est le choix de partager ce film en 5 parties, chacune centrée sur un personnage en particulier. C'est cela qui permet de montrer la dégradation de cette famille, une dégradation où chaque personnage joue son rôle. Les personnages sont les purs acteurs de leur histoire. Tout est une histoire de chamboulement (A entraine B qui entraine C…).
Pour rajouter une tension dramatique à ce conte familiale, Bezançon choisit d'intégrer dans son film des vidéos souvenirs de cette famille où on peut les voir s'amuser, rire, jouer,… Les signes d'une famille parfaite. Or ca permet de mettre en évidence la contradiction entre l'enfance et l'âge adulte : tout peut être contrôlé pour réussir sa vie, il ne faut pas louper sa chance.
Ce qui est de la musique, sans nous surprendre, Bezançon choisit Le premier jour du reste de ta vie d'Etienne Daho, musique merveilleuse qui rejoint exactement l'idée principal du film.
Et pour parler des acteurs, le casting est brillant. Une famille comme on les aime ! Entre les parents jouaient magnifiquement par Jacques Gamblin et Zabou Breitman, l'ado rebelle interprétée par Déborah François et les deux révélations : Pio Marmaï et Marc-André Grondin. Deux acteurs qui savent jouer avec justesse et que l'on n'est pas prêt d'oublier.
Bezançon nous offre ici un drame familiale qui divertie, qui rend joyeux et qui fait pleurer. Tous les ingrédients pour un film réussi.


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Citations :

- "Je me souviens d’un commentaire d’un de tes professeurs sur ton carnet de note : « A touché le fond... mais creuse encore !"

- "Plaisantez pas avec ça, c’est important vous savez une famille. Vous regarder grandir tout les trois c’est le plus beau spectacle auquel j’ai assisté dans toute ma vie. Avoir des enfants, c’est une chance merveilleuse."

- "Ça vous est déjà arrivé de vous tromper ? De suivre un chemin qui était pas le bon, tout d’un coup vous vous retrouvez paumé tout seul sur le bord de la route...
- À espérer qu’un Taxi passe ?"

- "Vendredi 3 décembre 93, le premier jour du reste de ma vie..."
Fleur
- "Bouge pas !
- Ça me fera pas rester, tu sais.
- Sur les photos si, éternellement !"
Marie-Jeanne et Albert.

- "On s’entend pas. On s’entend plus. En fait, on s’est jamais entendu."
Albert

Dimanche 9 octobre 2011 à 11:31

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Réalisé par Francis Ford Coppola
Année de production : 1979
Avec Martin Sheen, Marlon Brando, Robert Duvall, ...
Résumé :

Cloîtré dans une chambre d'hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d'alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l'état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne.
Avis :
Oui comme vous pouvez le constater je n'ai pas vu Apocalypse Now mais Apocalypse Now Redux, qui est une nouvelle version rallongée (49 minutes supplémentaires) distribuée en 2001. Cette version inclut de nombreuses scènes supplémentaires (en particulier celle de la plantation française), car en effet la version originale ne possédait ni générique, ni début, ni fin. Les dernières images avaient été jugé trop violentes et donc coupé au montage.
On m'avait suggéré de m'aventurer plutôt dans le Redux car l'histoire se comprenait mieux. Et pour être franche le film ne m'a pas tout de suite emballé. Il m'a fallu 3 ou 4 fois pour pouvoir enfin réussir à regarder plus de 10 minutes du film. Mais ce que j'ai pu en tirer ce que les 10 premières minutes sont un avant-goût du film, c'est un amuse-bouche. Après ces 10 minutes, le film devient captivant (même pour une durée de 3h22).
Je n'ai pas grand-chose à dire sur ce film simplement que Francis Ford Coppola signe ici un chef d'œuvre. Ce film est horrible ! Une horreur que l'on ressent du début jusqu'à la fin. Une horreur intensifiée par l'excellent Martin Sheen qui joue un personnage dévorait par sa folie, par l'horreur qu'il voie. Cet acteur est juste époustouflant, il arrive à entrer dans ce personnage avec une simplicité inconcevable ce qui rend le film encore plus dramatique. Mais il y a également le magnifique The End des Doors que l'on retrouve au début du film. Coppola a choisit là la musique qu'il fallait à son film, une chanson qui pousse encore plus dans la folie des personnages. Mais on retrouve aussi entre autre La chevauchée de Walkyrie de Wagner ou encore Satisfaction des Rolling Stones, une bande originale à couper le souffle !
Ce film est une drogue, ce que ressentent les personnages est une drogue, la guerre est leur drogue. La voix-off est aussi très importante car Coppola choisit lui-même de la rajouter au montage pour pouvoir permettre à nous, spectateurs, de comprendre mieux le personnage de Willard (Sheen).
Sublimé par des plans d'un Vietnam détruit mais aussi par des plans d'un Cambodge, scène d'extermination humaine, par une qualité d'image et une bande-son totalement restaurées, par un montage brillant et des acteurs merveilleux, ce film n'est autre qu'un des plus grands chef d'œuvres du 20° siècle, récompensé par une Palme d'Or au Festival de Cannes 79.
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 Citations :
"Ce n'est pas un film sur le Vietnam, c'est le Vietnam !" (Festival de Cannes 1979)
"Après Apocalypse Now, j'ai réalisé que je ne serais plus jamais un jeune réalisateur."
Francis Ford Coppola

- "Nous devons les tuer. Nous devons les incinérer. Porc après porc. Vache après vache. Village après village. Armée après armée, et ils me traitent d'assassin ! Comment dit-on lorsque des assassins accusent un assassin ?"
- "We must kill them. We must incinerate them. Pig after pig. Cow after cow. Village after village. Army after army, and they call me an assassin! Well, what do you call it when the assassins accuse the assassin?"
Colonel Walter E. Kurtz 
- "Vous sentez cette odeur ? C’est le napalm fiston, il n’y a rien d’autre au monde qui ait cette odeur-là. J’adore respirer l’odeur du napalm le matin. Une fois, ils ont bombardé une colline pendant douze heures, et après je suis allé au résultat. On a pas retrouvé le moindre cadavre de Viet, rien, pas un seul. Seulement, cette odeur d’essence plein les narines sur toute la colline comme l’odeur…de la victoire."
- "You smell that? Napalm, son. Nothing in the world smells like that. I love the smell of napalm in the morning. You know, one time we had a hill bombed, for 12 hours. When it was all over, I walked up. We didn't find one of 'em, not one stinkin' dink body. The smell, you know that gasoline smell, the whole hill. Smelled like... victory."
Lieutenant Colonel Bill Kilgore

- "Et si je dis qu'y'a aucun danger à surfer sur cette plage capitaine, y'a aucun danger à surfer sur cette plage... et puis merde j'vais en faire du surf moi ! J'vais en faire du surf sur cette plage de merde !"
- "If I say its safe to surf this beach Captain, then its safe to surf this beach. I mean I'm not afraid to surf this place, I'll surf this whole fucking place!"
Lieutenant Colonel Bill Kilgore

Lundi 19 septembre 2011 à 20:25

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Réalisé par Jerry Zucker
Année de production : 1990
Avec Demi Moore, Whoopi Goldberg, Patrick Swayze, ...
 
Résumé :

Sam Wheat, cadre dans une banque d'affaires new-yorkaise, et Molly Jensen, sculpteur, s'aiment. Mais tout bascule lorsque Sam Wheat est agressé dans la rue et abattu. A sa grande surprise, il devient un fantôme et réussit à communiquer avec une voyante hystérique. Il tente alors d'entrer en contact avec sa femme et découvre qui a voulu le tuer.
 
Avis : 

Ghost ! Ah Ghost… En lisant ce titre on peut tout de suite s'imaginer à une histoire de fantôme, un film où tu apprécie peut-être les 5 premières minutes et puis t'arrêtes tout parce que franchement les fantômes et toi ca colle pas.
Mais alors là pas du tout, c'est même ce qui m'a surpris ! Connaissez-vous un film regroupant à la fois une histoire d'amour, une comédie, une histoire surnaturelle et un thriller ? Et bien regardez Ghost !
Ghost c'est LE film à voir avant de mourir ca je peux vous la garantir ! D'ailleurs il nous permet une grande réflexion sur la mort et surtout sur l'amour. Avec le couple Sam/Molly, jouait avec brio par une Demi Moore juste resplendissante et un Patrick Swayze au sommet de sa gloire, on nous oblige à nous poser une question fondamentale : qu'est-ce que vraiment l'amour ?
Parce que même si Sam est mort, il est toujours là, peut-être qu'il n'est plus qu'un fantôme mais son amour est tellement fort qu'il n'abandonnera pas Molly et tentera le pire pour pouvoir la sauver. Il demandera même de l'aide à une voyante jouée par une Whoopi Goldberg comme on l'aime, en apportant royalement la touche comique du film.
Une histoire d'amour marqué par une sensualité inouïe avec la fameuse scène de la poterie orchestrée par LA chanson d'amour : Unchained Melody (The Righteous Brothers).
Certes, les effets spéciaux ne sont peut-être pas à la pointe de la technologie mais Ghost reste un film émouvant du début à la fin, Jerry Zucker nous propose, avec une justesse implacable, une histoire d'amour que l'on n'est pas prêt d'oublier.
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Citations :

- I love you.                    - Je t’aime.
- Ditto.                             - Idem.
                 Molly et Sam
 
- Do you love me, Sam?
- What do you think?
- Why don't you ever say it?
- What do you mean why don't you ever say it? I said it all the time.
- No you don't, you say "ditto" and that's not the same.
- People say "I love you" all the time, and it doesn't mean anything.
- You know, sometimes you need to hear it. I need to hear it.
 
- Est-ce que tu m'aimes, Sam ?
- Qu'est ce que tu crois ?
- Pourquoi ne l'as-tu jamais dit ?
- Qu'est-ce que tu racontes, pourquoi je ne l'ai jamais dit ? Je le dis tout le temps !
- Non, tu dis juste « Idem ». Ce n'est pas la même chose !
- Tout le monde dit « je t'aime » à tout le monde, ça ne veut plus rien dire.
- Tu sais, on a parfois besoin de l'entendre. Et j'ai besoin de l'entendre.
Molly et Sam


- I love you Molly. I've always loved you.                                    - Je t'aime Molly. Je t'ai toujours aimé.
- Ditto.                                                                                              - Idem.
- It's amazing Molly.                                                                       - C'est merveilleux, Molly.
The love inside - you take it with you. See you.                        L'amour qu'on a en soi,On l'emporte avec soi. Salut.
- See you.                                                                                        - Salut.
                                                                              Molly et Sam

Dimanche 18 septembre 2011 à 21:57

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Réalisé par Sean Penn
Année de production : 2007

Avec Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt, Jena Malone, ...

Bande Annonce


Résumé :

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres. Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.

 

Avis :

Issu d'une histoire vraie, Into The Wild est un road-movie suivant Christopher McCandless tout au long de sa route pour l'Alaska. Mais il n'en reste pas moins qu'un simple road-movie, Into The Wild est un chef d'œuvre offert par Sean Penn. Un film qui permet une grande réflexion sur la vie en sa totalité : de la naissance à la mort.
Comme le titre nous le rappelle, on nous promet une immersion totale dans une nature, mais pas la nature de tous les jours. Non. Une nature plus que resplendissante, une nature aux multiples visages, une nature sublimée par la qualité exceptionnelle de l'image, par un montage et une bande-son (d'Eddie Vedder, à écouter et réécouter) qui envoient une telle légèreté qu'on ne peut qu'être captivé par ce film. Du début à la fin, on peut admirer toutes sortes de plans qui intensifient la poésie du film. En effet, j'ai trouvé ce film très poétique. Une poésie très ressentie avec la présence redondante de citations issues des livres de Christopher. Le personnage principal nous fait entrer dans sa bulle, dans un monde où l'argent, le matérialisme ne sont plus rien face à la liberté. Est-il en quête de lui-même où cherche-t-il simplement à fuir une réalité trop destructive ? Pour finir j'ai trouvé le jeu d'acteur d'Emile Hirsch juste magnifique. Charismatique et talentueux. Simple. Très convaincant dans son rôle. Il a été pour moi une grande révélation.
Autant passionnant que bouleversant, le voyage que nous permet Into The Wild est prêt à devenir un grand classique du cinéma.

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Citations :

"Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth"
"Plutôt que l'amour, l'argent, la foi, la célébrité, la justice... je veux la vérité"
Henry David Thoreau


"If we admit that human life can be ruled by reason, than all possibility of life is destroyed."

"Si on admet que la vie humaine peut être gouvernée par la raison, alors toute possibilité de  vie est détruite..."
Léon Tolstoï


"I read somewhere... how important it is in life not necessarily to be strong... but to feel strong"

"J'ai lu quelque part que l'important dans la vie n'est pas nécessairement d'être fort, mais de se sentir fort"
Christopher McCandless


"...henceforth will learn to accept my errors, however great they be..."

"Dorénavant, j'apprendrai à accepter mes erreurs, aussi grandes puissent-elles être..."
Christopher Mc Candless


"Hapiness is only real when shared"

"Le bonheur n'est réel que quand il est partagé"
Christopher McCandless (derniers mots de son journal)

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