IntoTheCinema

IntoTheCinema

Mercredi 7 décembre 2011 à 12:33

http://intothecinema.cowblog.fr/images/19481411jpgr640600b1D6D6D6fjpgqx20100722041115.jpgRéalisé par Gilles Paquet-Brenner
Année de production: 2010
Avec Kristin Scott Thomas, Mélusine Mayance, Niels Arestrup ...
Résumé:

Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l'épisode douloureux du Vel d'Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Ce qui n'était que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial. Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ? La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent...
Avis:

Pour vous dire la vérité, je pense avoir vu la plupart des films sur la Shoah, mais Elle s'appelait Sarah reste toute fois assez différent des précédents.
C'est un film très historique où, par le biais de la recherche du personnage joué par Kristin Scott Thomas : très juste dans son rôle, nous redécouvrons l'Histoire.
C'est donc pour cela que je trouve ce film très astucieux, d'autant plus que le fait de lier le passé et le présent, tout en mélangeant plusieurs histoires (notamment la recherche de la petite Sarah et la grossesse) propose une portée dramatique encore plus intense.
Gilles Paquet-Brenner présente ici un devoir de mémoire. Où le mélange des nationalités (ici : française et américaine) montre une certaine ignorance envers la collaboration des français et la rafle du Vel D'Hiv.
De plus, on peut retrouver une certaine morale à la fin du film : il est important de connaitre son passé.
En choisissant un montage astucieux et des rôles jouaient à la perfection (Mélusine Mayance qui se confond complètement avec la petite Sarah et bien d'autres…), Gilles Paquet-Brenner nous offrent ici une œuvre originale et surtout historique. Elle s'appelait Sarah reste un film poignant, juste, réel et très intense.
http://intothecinema.cowblog.fr/images/19512041jpgr640600b1D6D6D6fjpgqx20100917104418.jpg
Citations:

- Le principe de mon travail c'est d'échapper aux chiffres et aux statistiques pour redonner une réalité à chacun de ces destins.

Lundi 10 octobre 2011 à 19:15

 http://intothecinema.cowblog.fr/images/18949328jpgr760xfjpgqx20080611063624-copie-1.jpg
Réalisé par Rémi Bezançon
Année de production : 2008
Avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Grondin, Pio Marmaï,...
Résumé :

Le Premier jour du reste de ta vie, ou cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais pareil le lendemain.
Avis :

Ce film m'a beaucoup ému. Autant parce que Rémi Bezançon nous décrit l'histoire de cette famille avec grâce et sensibilité mais aussi parce que cette famille c'est la nôtre : des ados rebelles, des parents démunis… Tout pour refléter une vérité absolue.
Ce que j'ai principalement aimé, c'est le choix de partager ce film en 5 parties, chacune centrée sur un personnage en particulier. C'est cela qui permet de montrer la dégradation de cette famille, une dégradation où chaque personnage joue son rôle. Les personnages sont les purs acteurs de leur histoire. Tout est une histoire de chamboulement (A entraine B qui entraine C…).
Pour rajouter une tension dramatique à ce conte familiale, Bezançon choisit d'intégrer dans son film des vidéos souvenirs de cette famille où on peut les voir s'amuser, rire, jouer,… Les signes d'une famille parfaite. Or ca permet de mettre en évidence la contradiction entre l'enfance et l'âge adulte : tout peut être contrôlé pour réussir sa vie, il ne faut pas louper sa chance.
Ce qui est de la musique, sans nous surprendre, Bezançon choisit Le premier jour du reste de ta vie d'Etienne Daho, musique merveilleuse qui rejoint exactement l'idée principal du film.
Et pour parler des acteurs, le casting est brillant. Une famille comme on les aime ! Entre les parents jouaient magnifiquement par Jacques Gamblin et Zabou Breitman, l'ado rebelle interprétée par Déborah François et les deux révélations : Pio Marmaï et Marc-André Grondin. Deux acteurs qui savent jouer avec justesse et que l'on n'est pas prêt d'oublier.
Bezançon nous offre ici un drame familiale qui divertie, qui rend joyeux et qui fait pleurer. Tous les ingrédients pour un film réussi.


http://intothecinema.cowblog.fr/images/18948026jpgr760xfjpgqx20080609065634.jpg
Citations :

- "Je me souviens d’un commentaire d’un de tes professeurs sur ton carnet de note : « A touché le fond... mais creuse encore !"

- "Plaisantez pas avec ça, c’est important vous savez une famille. Vous regarder grandir tout les trois c’est le plus beau spectacle auquel j’ai assisté dans toute ma vie. Avoir des enfants, c’est une chance merveilleuse."

- "Ça vous est déjà arrivé de vous tromper ? De suivre un chemin qui était pas le bon, tout d’un coup vous vous retrouvez paumé tout seul sur le bord de la route...
- À espérer qu’un Taxi passe ?"

- "Vendredi 3 décembre 93, le premier jour du reste de ma vie..."
Fleur
- "Bouge pas !
- Ça me fera pas rester, tu sais.
- Sur les photos si, éternellement !"
Marie-Jeanne et Albert.

- "On s’entend pas. On s’entend plus. En fait, on s’est jamais entendu."
Albert

Mardi 20 septembre 2011 à 17:25

http://intothecinema.cowblog.fr/images/Films/affetjpgr760xfjpgqx20020328115136.jpg
Réalisé par Steven Spielberg
Année de production : 1982
Avec Henry Thomas, Drew Barrymore, Robert MacNaughton,...

Bande Annonce

Résumé :
Une soucoupe volante atterrit en pleine nuit près de Los Angeles. Quelques extraterrestres, envoyés sur Terre en mission d'exploration botanique, sortent de l'engin, mais un des leurs s'aventure au-delà de la clairière où se trouve la navette. Celui-ci se dirige alors vers la ville. C'est sa première découverte de la civilisation humaine. Bientôt traquée par des militaires et abandonnée par les siens, cette petite créature apeurée se nommant E.T. se réfugie dans une résidence de banlieue.
Elliot, un garçon de dix ans, le découvre et lui construit un abri dans son armoire. Rapprochés par un échange télépathique, les deux êtres ne tardent pas à devenir amis. Aidé par sa soeur Gertie et son frère aîné Michael, Elliot va alors tenter de garder la présence d'E.T. secrète.
Avis :
Que dire sur E.T. à part que Steven Spielberg nous offre un des plus grands chefs d'œuvres de tout les temps.
E.T. c'est le film qu'on t'a montré quand tu étais petit et, soit t'as vraiment accroché jusqu'à vouloir ton E.T. à toi tout seul, soit les extraterrestres te faisaient trop peur et même si E.T. est totalement inoffensif tu n'as jamais osé le regarder. Dans tout les cas je vous conseille vraiment de le revoir parce que même si certains prétendent qu'E.T. est un simple petit extraterrestre avec une tête qui ressemble à un steak haché et bien ce n'est pas vrai ! E.T c'est THE extraterrestre le plus beau de toute l'histoire du cinéma. Oui ! E.T., on le respecte !
Si ce film est devenu un grand classique, c'est tout d'abord grâce à un scénario que l'on avait rarement vu auparavant. Mettre un extraterrestre en scène n'a pas dû être une tâche facile pour Steven Spielberg ! Car oui, même après presque 30 ans d'existence, ce film n'a pas pris une seule ride.
De plus le choix des acteurs est vraiment parfait. On n'aurait pas pu faire mieux.  Entre la petite Gertie interprétée brillamment par Drew Barrymore, l'aînée Michael joué par Robert MacNaughton et le fameux Eliott interprété avec justesse par Henry Thomas, on n'aurait pas mieux rêvé.
Même si le début est un peu long quand enfin Eliott et E.T. se rencontre on n'a plus envie de les lâcher ! Ce duo reste pour moi l'un des plus grands du cinéma, une telle complicité entre deux êtres complètements différents. (La scène du vélo qui passe devant la lune reste d'ailleurs une scène très célèbre.)
Mais ce n'est pas tout, la musique joue également un très grand rôle dans le film. Elle permet d'installer une certaine atmosphère et reste très fidèle aux personnages.
E.T. c'est aussi un film clin d'œil. Spielberg réalise un premier clin d'œil à Peter Pan (lorsque la mère raconte l'histoire) qu'il va notamment réaliser 10 ans plus tard avec Hook ou La Revanche du Capitaine Crochet mais aussi un clin d'œil à son ami George Lucas en faisant apparaitre Yoda de Star Wars lors de la soirée d'Halloween.
Ce que je peux dire c'est qu'en réalisant un film aussi intime, Steven Spielberg fait d'E.T. un film drôle, un film émouvant, une leçon de vie, en fait il fait d'E.T. un chef d'œuvre atemporel !
http://intothecinema.cowblog.fr/images/Films/et1jpgr760xfjpgqx20020402032202.jpg
Citations :

- You must be dead, because I don't know what to feel.
- Tu es sûrement mort, parce que je ne sais plus ce que je ressens.
            Eliott à E.T.

- E.T. phone home.
- E.T. téléphone maison

Gertie :       - I just wanted to say goodbye        - Je voulais être là pour te dire au revoir
E.T. :           - Be good                                            - Sois sage.
Gertie :       - Yes                                                    - Oui.

E.T. :      - Come.                          - Viens.
Eliott :    - Stay.                             - Reste.
E.T. :      - I'll be right here.        - Je suis toujours là.
Eliott :    - Bye.                             - Au revoir.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast