Réalisé par Nicolas Winding Refn

Année de production : 2011

Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston...

 
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Résumé :
Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !

Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.

C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.

Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…

Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

 

Drive c'est LE film de l'année. Tout d'abord parce que Nicolas Winding Refn nous offre ici une œuvre originale qui dépasse tous les codes artistiques mais aussi pour le jeu impressionnant des acteurs.

J'ai beaucoup apprécié ce film pour son côté assez vintage : avec principalement les décors, mais aussi l'allure général de Drive. L'image et le montage sont à couper le souffle, ainsi qu'une bande originale, très peu commune et qui rend ce film encore plus impressionnant.  Et pour parler de la mise en scène, il y a a juste à dire qu'elle a mérité une palme au festival de Cannes, et oui rien que ça !

Pour ce qui est des acteurs, c'est juste magnifique ! Le duo Ryan Gosling et Carry Mulligan, c'est de la pure magie. Deux acteurs passionnés, qui tiennent le film du début à la fin.

Mais à la fin, on se rend compte qu'en fait, on ne connait pas grand-chose sur eux. Surtout en ce qui concerne le personnage de Gosling, on ne connait pas son prénom, en fait on ne sait de lui que son "métier". Le seul rapprochement qu'on peut lui faire est le scorpion sur sa veste. Mais pourquoi un tel symbole ? Le mystère est toujours là.

Le film est également marqué par peu de dialogue, par du silence. Et je pense que le silence permet au film d'être encore plus fort.

Mais Drive dérange. Autant le début est basé sur les voitures, les courses-poursuites, autant la fin devient vraiment gore !

Mais bon, on n'en veut pas à Nicolas Winding Refn qui nous offre ici un chef d'œuvre, tout en alliant mystère et action.

 

Citations :

The Driver :
- You give me a time and a place. I give you a five-minute window, anything happens in that five minutes and I'm yours no matter what. I don't sit in while you're running it down; I don't carry a gun... I drive.

- Vous me donnez une heure et un lieu. Je vous donne un créneau de cinq minutes. Pendant ces cinq minutes, je vous lâche pas. Quoiqu'il arrive. J'interviens pas pendant le braquage. Je ne porte pas d'arme. Je conduis.

 

Shannon :
- You put this kid behind the wheels.There is nothing he can't do.

- Avec un volant entre les mains, ce gamin peut tout faire.

 

The Driver: My hands are a little dirty.

Bernie Rose: So are mine.

The Driver: J'ai les mains sales.

Bernie Rose: Moi aussi.

 

Bernie Rose:
- Any dreams you have or any plans for the future, think you would have to put that on hold. For the rest of your life you will be looking over your shoulder

- Tous tes rêves, tes projets d'avenir, va falloir tirer un trait dessus. Tu vas devoir passer ta vie à regarder derrière toi.

Réalisé par George Clooney

Année de production : 2011

Avec Ryan Gosling, George Clooney, Philip Seymour Hoffman...
 
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Résumé :

Stephen Meyers est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

 

Après m'être enfin décidé à aller voir Les Marches du Pouvoir et bien je peux dire que ce film m'a clairement partagé.

D'un côté, le film, basé sur la politique ne m'a pas tout à fait satisfaite. N'étant pas vraiment fan de politique, je n'y ai pas vraiment tout compris.

Mais d'un autre côté, il m'a beaucoup touché. En oubliant le sujet même de la politique, Clooney met en scène un Ryan Gosling plus que puissant. Je pense même que c'est grâce à sa justesse et à son jeu d'acteur que le film n'est pas vite devenu ennuyant ! Sans parler de la belle Evan Rachel Wood qui rend un côté féminin à la politique. Toute fois, elle excelle dans son rôle.

Certes, le film commence lentement, mais il arrive vite à un dénouement digne d'un thriller. On se rend clairement compte comment la politique peut détruire en quelques secondes la vie d'un homme. Face à cela, le petit jeu entre Ryan Gosling et Evan Rachel Wood arrive à équilibrer le film pour éviter que l'on se noie trop rapidement.

Clooney nous offre peut-être ici le film de sa carrière. Je pense que l'on a besoin d'un certain recul pour nous permettre de nous rendre compte de l'intensité du film, film illustrant des problèmes du monde actuel.

Entre pression et rire, entre larme et amour, Les Marches du Pouvoir se classe dans la lignée des grands films du cinéma américain.

 

Paul Zara Philip:
It doesn't matter what you thought. It matters what you did. It matters what you didn't do.

Peu importe ce que tu crois. Ce qui compte, c'est ce que t'as fait et pas fait !

 

Stephen Meyers:
He's the only one that's actually going to make a difference in people's lives.

Il est le seul qui fera changer la vie des gens.

 

Stephen Meyers:
- Were gonna be fine. We have to do it, it's the right thing to do and nothing bad happens when you're doing the right thing.

Governor Mike Morris:
- Is this your personal theory? 'Cause I can shoot holes in it.
Stephen Meyers:

- Tout ira bien. On doit le faire, et rien ne peut nous arriver si ce qu'on fait est juste.

Gouverneur Mike Morris:
- Ta théorie est facilement récusable.

 

Stephen Myers:
I'll do or say anything if I believe in it, but I have to believe in the cause.

Je ferai ou dirai n'importe quoi, à condition de croire à la cause.

 

Paul Zara:
There's only one thing I value and that's loyalty. And without it, you're nothing.

Je n'estime qu'une chose : la loyauté. Sans elle, tu n'es rien !

Réalisé par John Requa et Glenn Ficarra
Année de production : 2011
Avec Steve Carell, Ryan Gosling, Julianne Moore, Emma Stone …

Résumé :

A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées entre copains et un chic supérieur à la moyenne.
Cal et Emily ne sont pas les seuls en quête d’amour : le fils de Cal, Robbie, 13 ans, est fou de sa baby-sitter de 17 ans, Jessica, laquelle a jeté son dévolu… sur Cal ! Et en dépit de la transformation de Cal et de ses nombreuses nouvelles conquêtes, la seule chose qu’il ne peut changer reste son cœur, qui semble toujours le ramener à son point de départ.

Avis :

C'est vrai, j'ai mis du temps à me décider d'aller voir Crazy Stupid Love. Mais après une intense réflexion et une certaine obsession pour Ryan Gosling (avouez qu'il est super craquant !), je me suis lancée.
Pour être franche, j'avais vraiment peur de tomber sur une comédie américaine à la Scary Movie : un film plein de clichés et en quoi je ne vois pas un réel intérêt. Mais alors là, j'ai été complètement sidérée.
Crazy Stupid Love c'est la comédie de l'année ! Et en plus, en abordant pleinement les contre-clichés.
Tout d'abord parce qu'on rit, on aime et on pleure.
Parce que le casting est atrocement excellent : Steve Carell métamorphosé mais toujours aussi bon, Ryan Gosling talentueux et MAGNIFIQUE (dans tous les sens du terme !), Julianne Moore époustouflante, Emma Stone rayonnante et sans oublier les crises d'hystérie de Marisa Tomei et Analeigh Tipton et Jonah Bobo magique dans leurs rôles.
Et pour finir parce que la réalisation fait vraiment du bien sans jamais être trop lourde : un montage qui ne permet à aucun moment de s'ennuyer, mais aussi une bande-son qui s'associe royalement à certaines situations ou encore à certains personnages (comme pour Jacob : le tombeur).
Entre comédie et amour, Crazy Stupid Love devient même une leçon de vie : ne jamais baisser les bras !
Et je me permets donc de vous invitez (voire obliger) à courir dans vos salles de cinéma car vous risquez vraiment de passer à côté de LA comédie de l'année !

- "Never give up"
- "Ne jamais baisser les bras"

- "I should have fought for you"
- "J'aurais dû me battre pour toi"

Hannah: "Take of your shirt!"
Jacob: "Why?"
Hannah: "Will you take off your shirt?"
Hannah: "Seriously!? It's like you're photoshopped!"

Hannah : "Enlève ta chemise!"
Jacob "Pourquoi ?"
Hannah : "Enlève-la"
Hannah : "Je l'crois pas ! On dirait du Photoshop!"

Réalisé par Christopher Thompson

Résumé :

Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.
Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.
L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

Bus Palladium ou le film sur un groupe de rock durant son ascension. Sous des faux airs des Doors, ce film nous entraine dans la tourmente d'un groupe, Lust, avec ses histoires de coeurs, ses différences et ses querelles.
Bus Palladium c'est un petit film qui nous entraine dans une bulle de rock et qui ne déplait vraiment pas. Plus qu'un film pour ado, il reflète un univers où tous les problèmes se rencontrent : ajoutez des potes, un groupe de rock et une fille et vous aurez le résultat.
Avec des musiques (réellement interprétées par le groupe) merveilleuses, un Paris des années 70/80, un Bus Palladium sous sa meilleure forme et des acteurs talentueux, tout sonne juste.
On découvre entre autre : Marc-André Grondin, Arthur Dupont et la sublime Elisa Sednaoui.
Thompson nous envoie dans un univers frais et nostalgique, qui nous fait passer un agréable petit moment.

 

- "Le rock c'est quoi ?
- Ah la question à la con… Le rock, c'est nous, ensemble, maintenant !"

- "T'as déjà eu l'impression d'être important, d'avoir la sensation qu't'allais faire quelque chose de grand dans ta vie, que t'aurais un destin ?
- Toi ?
- Tout le temps !"

Réalisé par Stanley Kubrick
Année de production : 1980
Avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd, ...

Résumé :

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...

Avis :

Shining est je crois un des pires films d'horreur que j'ai pu voir. Mais cette horreur n'est pas habituelle, elle a même révolutionné les films de ce genre grâce au maître Kubrick.
Kubrick n'a pas vraiment cherché l'horreur dans le scénario-même mais plutôt dans les différents paysages, avec une atmosphère très dérangeante, une musique très stressante, et aussi des personnages terrifiants.
On se retrouve alors dans un hôtel coupé du monde durant la saison hivernale. Rien que ça, ça fout déjà les jetons… Puis on se retrouve confronté à Danny, le petit garçon interprété brillamment par Danny LLoyd, possédant le don du shining et qui peut assister au drame qui c'est passé au même endroit quelques années en arrière. De ce fait, les petites filles "fantômes" terrorisent, et on n'est pas prêts de les oublier. Voir une telle horreur à travers les yeux de ce petit garçon fait vraiment peur. Mais en plus de ça, s'ajoute l'hallucinante interprétation de Nicholson qui signe là un incroyable tournant dans sa carrière. Il reste l'un des seuls acteurs à autant s'impliquer dans ses propres rôles et c'est vraiment déstabilisant. Et également la mère jouait par Shelley Duvall, qui est un point clé dans l'horreur. Elle ne voit pas le danger arriver et quand il est trop tard elle se retrouve enfermée dans un manège infernal.
Kubrick est tout simplement un génie ! Avec Shining il permet une révolution du film d'horreur. Après près de 30 ans et tous les films d'horreurs qui ont pu sortir, on n'oubliera absolument pas les bases même de ce genre que nous offre royalement Shining. Un indémodable qu'on ne se lasse pas de regarder encore et encore. Merci Stanley !

 

- "I said I'm not gonna hurt ya… I'm just gonna bash your brains in!"
- "Je ne vais pas te faire de mal... Je vais juste t’éclater la gueule !"
Jack Torrance à sa femme.

- "Come and play with us, Danny. Forever... and ever... and ever."
-  "Viens jouer avec nous Danny !... à jamais... à jamais."
Les deux fillettes.

- "Tony is a little boy that lives in my mouth."
- "Tony est le petit garçon qui vit dans ma bouche."
Danny Torrance